Seule !
Seule !
Seule ! Sur le chemin de mon destin,
Je marche et traîne mon désespoir.
Dans ces rues, je vais, portant mon chagrin,
Comme un pantin désarticulé, broyant du noir.
Seule, la route est longue et infinie,
Telle une ombre grise planant sur mon cœur,
Espérant que ce ne soit pas pure ironie,
De vouloir chasser, de mon Âme, l’aigreur.
Seule ! Au point de ne plus croire mon ange,
Je vais, je viens, au son lugubre du trépas,
Sombrant lentement dans des rêves étranges,
D’où émerge une senteur infime de réséda.
Seule ? Seule..........
Maria Cesare. Le 25 avril 2011