Au Firmament !
Au Firmament !
Couvre mes nuits d’un manteau de baisers,
Porte mes cris au seuil de la passion,
Que tes bras s’ouvrent pour étreindre mon corps,
Façonne mes désirs en mille sensations.
Ecoute mon silence et deviens son écho !
Prolonge mes soupirs à en perdre la raison,
Réveille mon souffle qui, bientôt, se meurt,
Fait de ma raison, un puits de bonheur.
Au crépuscule de mon existence,
Viens effacer mon ombre blafarde,
Imprime dans ma mémoire, ton ardeur d’amant,
Fait de mon Etre, un parterre de roses.
Et, de mes récits noirs, mes plus belles pages,
De mes chemins oubliés, retrouve la trace,
Emmène-moi à l’horizon de l’extase,
Buvons à la source de l’éternelle jouvence.
Allons ! Mon amour, aux portes de l’infini,
Et, semblables à la myriade d’étoiles,
Dessinons chaque nuit, un nouveau firmament,
Et peignons tour à tour la toile de notre vie....
Maria Cesare. Le 19 juin 2007