Laissez venir à moi...
Laissez venir à moi, cette ombre de la nuit,
Surgissant du néant pour envelopper mon corps !...........
Qui n’a pas souhaité un jour, se laisser submerger par ses émotions les plus noires ? Je crois que plus ou moins, on connaît tous ce passage à « vide », à un moment ou à un autre de notre existence, tantôt à l’adolescence, tantôt à l’âge adulte. Alors, quelque soit le chemin que l’on emprunte tout au long de notre vie, soyez sûr qu’il aura un impact considérable sur notre « devenir »..... Mais rien, jamais, n’est désespéré ou inutile, car ce sont ces instants-là qui nous forcent à méditer et à réagir.... ! Je vous pose donc la question :
« Être ou ne pas être ? » Toute la question est là ! et cette question, aussi ancienne soit-elle, elle tellement d’actualité, ne trouvez-vous pas ? Ce serait si facile de dire « Je ne veux plus être ! N’est-ce pas ! Mais comment faire ? Car nous serions lâches d’agir ainsi, alors, où est cet équilibre que l’on recherche ? Et bien je pense, avec du recul, qu’il est en nous et qu’il est de notre devoir de construire peu à peu notre route, en cherchant le bonheur.... Concentrons-nous donc sur le verbe « ÊTRE » et imprégnons-nous totalement de son ESSENCE afin d’en rechercher le VRAI CONTENANT.
Rendez-vous compte: « ÊTRE » est « LE VERBE » qui est à l'origine de la vie ! C'EST LA RÉALITÉ CONCRÈTE, PALPABLE, VÉRIFIABLE, DE NOTRE EXISTENCE. Si ce VERBE n'avait pas existé, nous ne serions pas là à polémiquer sur la question.
Ceci pour vous dire que la vie est loin d’être simple et elle tout sauf « un long fleuve tranquille ». Chacun a son histoire, elle est unique.....
Voilà ! Je viens de poser les jalons de « mon histoire », « tout ou presque tout » ce qui m’a amené à penser et à réagir comme je l’ai fait. Elle sera forcément romancée, avec des passages que je tairai, plus par pudeur que pour autre chose.
Née d’une famille nombreuse et pauvre, mes parents, ainsi que tous mes frères et sœurs, avons dû nous expatrier afin d’avoir une chance de vivre un peu plus décemment ; en tous cas, c’est ce que mon père pensait à cette période de sa vie.
De part cette naissance et par un sort qui s’acharna très tôt sur moi, je contractai toutes sortes de maladies infantiles, de la plus bénigne à la plus virulente, de sorte que mon père fut obligé de travailler très durement afin de pouvoir se procurer quelques rares remèdes très chers. Dieu seul sait qu’à cette époque-là, la mortalité infantile était très importante (années 40-50).
Tant bien que mal, les parents réussirent à prendre le bon côté des choses et lorsque j’eus trois ans, la première grande épreuve frappa ma famille.
(J’ai su par la suite, qu’en fait, maman avait déjà perdu deux enfants en bas âge, un frère de 14 mois et une sœur de 10 mois, la maladie, justement, ils n’ont pas eu ma chance... Paix à leurs âmes).
Revenons à cette grande épreuve qui, je pense, a modifié pour toujours, mon comportement et c’est ce qui me donne envie d’exprimer avec autant de force, le sens profond des VRAIES VALEURS DE LA VIE.